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EtoilePerdante [Part. 2]
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EtoilePerdante [Part. 2]
17 mai 2009

"Everybody taking different sides/..." [ADELE ADKINS]

["La vie est dure quand t'es seul(e) et mal-aimé(e)" - DIAM'S]

Un milliard de citations me viennent à l'esprit qui me parlent, me répondent. Impossible d'allonger ce qui me tue.
J'ai décidé autre chose: je vais partir. Je ne sais pas quand mais je vais le faire; la situation s'envenime, se détériore seconde après seconde. Plus rien de me retient, je le vois chaque jour un peu plus. Ce frère que j'aimais, ne m'aimant plus quand ma mère me répugne. Ces études truquées à souhait, inaccessible et abandonnées dans mon for intérieu à cause d'un mirage -oui un mirage- d'un départ vers là-bas. Me tuer jour après jour, un peu plus, mes larmes en chronique, le matin, 8:02 dans le B, je dégouline, et je dégoûte aussi. A des parents faux, à un amour pfff comment qualifier? Je ne sais pas. Le mélioratif de "faux"? Réduit à néant je dirai. Cet amour inexistant donc, non, plus rien ne retient. J'ai lu sur un forum "à quoi bon continuer, l'arbre ne pourra se redresser par des racines pourries...?". Les racines. Le problème d'après RC. Oui, c'est RC dont il est question. Et l'Amant que j'aurai dû avoir, l'amoureux transi qui devait me faire fantasmer par ses dires, ses attentions, sa présence est en UK, ancienne connaissance, un S. Pfff il n'a rien à me dire, personne à rien à me dire. Il est là, passif, je ne peux plus courir. Agglutinée, pourquoi ça va pas dans l'autre sens?? S en avait des choses à me dire lui MAIS AVANT, je lui ai dit de m'accompagner 'j'aime trop ma vie' qu'il m'a dit.. [!] Ma seule raison de vivre c'était lui, ma seule raison de mourir c'était lui aussi, le rejoindre, le PPM & son papa, on allait tout retrouver. Et il me ré-abandonne. Bien sur qu'on m'agglutine: Mad, Myk, Kev (psycho-loveur, je l'adore vraiment), H & autres je ne sais plus, mais agglutine mon arrière.

"Q
uand t'aimes quelqu'un tu veux pas l'voir souffrir
quand t'aime quelqu'un est-ce que tu l'aides à se détruire?
poses toi la question,
poses toi la question
et fais le tri dans tes fréquentations
faut qu'tu choisisses tes amis parmi les meilleurs
pas parmi ceux qui n'font qu'embellir tes erreurs
car ceux qu'on aime d'un amour veritable
on les empêche d'accomplir c'qui est blamable
aimer, combien on saisi l'seul sens
parfois la trahison s'trouve dans le silence
il s'peut qu'le silence tue
le sais-tu?
(...) le Mal se propage, car le bien s'est tû
"

[L'Amour Véritable - Kerry James & co]

Alors hier, innocemment, une boule au ventre quand même, le Shopi de la fac m'a feinté, je me rends au Monop' de Châtelet, je prend une mi-bouteille de Chardonnay. Sur les sièges (ou bout de métal) des quais du B, je la cache au fond du sac, je rentrais avec le pater ce soir-même. Sans connaître les conséquences, j'ai acheté. Impossible de boire le soir-même, en compagnie de celui que j'aime via la webcam depuis là-bas, on parle, on s'ignore en fait, il me sort des fausses paroles pour décrocher un sourire derrière le "t'es sublime". Ptn, comment je fais pour même faire semblant de faire la conne. Alors je me surprends même des fois, surtout ces fois-là. Alors, j'ai renoncé à ça, j'ai vu son visage, son corps envie de le toucher. Le lendemain, disquette, il me dit de pas venir finalement, que l'obligation que mon père aurait d'appeller le sien est inutile, de dire à mon pater d'aller se faire foutre. Attendez je m'enfile une gorgée.
Le Chardonnay sent fort ce bâtard. C'est comme un champagne très fruité, fort. Je devrais me doucher pour anihiler le parfum.

"
et je ne pourrai te dire, ce que je ne sais pas
et je ne pourrai te donner, ce que je n'ai pas
et je ne pourrai te fuir, même si tu nous sépare
tous ce que je te promets c'est un nouveau départ
j'aimerai que le temps s'arrête lorsqu'on se parle
et qu'apparaisse en plein jour dans le ciel, un milliard d'étoile
pour que je fasse un Vœu, sans que mon soleil se voile
et qu'on puisse être a nouveau, deux sans se faire ce mal
"
["Je Te Promets - Zaho]

Je prends sur mon temps de fichage des cours de Droit des Libertés Fondamentales. Quel mensonge, liberté fondamentale. On a le droit d'être heureux? A quoi ça sert de pouvoir de se déplacer (droit d'aller et venir) ou droit d'avoir un logement si on va dans des lieux qu'on déteste et quand on rentre c'est miteux par le fond, pas par la forme? Là, l'Etat a pas de soluces. J'en demande pas toute façon, j'en demande plus toute façon. Parce que je vais partir. Pas là-bas, car ça sert plus à rien d'attendre à être heureux. Là-bas ou ici, c'est la même. Une ptn d'illusion où je ne me sens nul part à ma place. Y en a qui attende 28 ans pour être heureux, trouver l'Amour. C'est pas ça être heureux, espèce de conasse. C'est la liberté fondamentale d'être amoureux qui garantit ton Bonheur. Mais barre-toi de là. J'étais qu'à trois larmes de l'être alors heureuse, car là, y a plus. Je veux tout détruire, tout frapper, avec mes mains, et pas juste avoir les mains rouges, brûlantes, voir la destruction que ça aurait engendré. Apprécier ma destruction.

"
Pauvre l'avis que je donne ? Prouve-le sans le « mais »
Tous mes espoirs rêvent que c'soit faux
(...)Au début c'est souvent formidable puis ça vire à l'ordinaire
L'amour meurt, on s'écarte, on s'dit merde et les larmes partent,
Et on s'tape comme des chiffons d'vant les gosses,
L'amour c'est faussement beau et même moche
(...)Esseulés, les jours risquent de s'allonger,
Les yeux se laissent aller comme une éponge gorgée d'eau
Assis le coude sur la cuisse, la joue sur la paume
Une goutte glisse de la joue et tombe sur le sol.
"
["Le Jour Où Tu Partiras" - Oxmo Puccino feat K-Reen]

Aujourd'hui que faire? Mes ptn de fiches, continuer à hainer les autres, continuer à voir. Je les hais. (long soupir)
Je sais plus. Un cri poussé là, si quelqu'un voit, ressent, un signe. Insignifiant soit-il, décisif peut-il. Je le prendrai et agirai en conséquence. J'ai tout rejeté, pour voir ce sera plus facile. Je continue à espérer comme un abrutie. Aidez moi à franchir le pas, là où il n'y plus à espérer, toutes décisions prises.

["Hometown Glory" - ADELE ADKINS]




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