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EtoilePerdante [Part. 2]
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EtoilePerdante [Part. 2]
17 décembre 2009

"When everything's made to be broken/I just want to know who I am/..." [BOYZ II MEN]

[Frissonante mais bien]

      J'ai mangé du Galak.




Je suis seule, miraculeusement, dans une salle de TD, immonde architecture. Mais pour une fois, les chauffages chauffent et le vide se fait ressentir dans cette fac immense et surpeuplée. La neige a freiné l'excès de zèle de certains et les condamné à rester chez eux alors que moi j'ai pu et eu envie de m'éreinter contre les rames de TER, RER, Transilien et autres métros.
Longtemps que j'ai gardé des textes en brouillon, plus d'actualité pour être publiés. Je n'y racontais que ma vide existence (oxymore). Celle où j'ai encore été buté contre des géniteurs plus ou moins cléments. Un mois et demi que la hache de guerre marque le sol de nos combats perpétuels et incessants. Je ne veux pas me plier, ni me laisser absoudre par ce qu'ils appellent la raison et qui est bien la leur. Je rebelle, le système ("pourquoi est-ce moi qu'on pousse dans la train?"); pourtant je suis sûre que je donne la gaule à bien des types dans le train, mais c'est toujours celle qui mesure 20 cm de plus qu'on laissera passer. Je m'insurge contre le système de ma vie et de celle des autres. Je me trouve conne, en retard en droit public des affaires, incompétente en droit civil 3.
Mais je me sens forte et je mesure 20 cm de plus avec P. Hier, on a fêté nos six mois. Délicieusement, je pourrai (vous ne voyez pas ma tête là, là) raconter dans les détails les plus affolants nos ébats d'hier, cependant, je ne pourrai; je crois ne pas avoir réalisé encore. L'hôtel où nous sommes partis avait comme configuration les môtels américains: ouverture sur l'extérieur. Et puis, on avait la chance d'avoir cette salle de bain. C'était plus sociable comme approche je trouve. On a bu, siroté le Malibu jusqu'à ce qu'il roule au mileu de la Francilienne, ce chenapan. J'avais mal, parce qu'on m'a fait des choses auparavant et que je ne déstresse pas assez de savoir que je mens, aux géniteurs. Le rhum au coco m'a donné de l'audace, à faire des choses salaces, à mener ce rôle si alléchant où il ne fallait ne manquait qu'une voiture pour faire "Car Wash", à être sa poule toute la journée; je n'ai pas dormi une seconde. Mais ce rhum m'a fait crié des litres, il me disait d'arrêter de pleurer comme ça, que la sécu allait venir et lui dire comme dans les films "veuillez vous éloigner de cette personne". Mais je ne pouvais pas ("I can't do thiiis"), j'étais atteinte, fallait que ça sorte. "Pourquoi on m'a fait (tout) ça?" que je lui ai demandé. Impuissant, se résignant à me répondre "c'est arrivé dans une période où je n'étais pas là, c'est fini". Bien que ça ne m'a nullement consolé, j'étais aux anges. Aux anges d'avoir trouvé pour moi, cet épaule, ce regard admiratif que j'ai pu constater lorsqu'il m'a pris sur le rebord du lit, cet homme enchanté car je lui ai redonné la gniaque qu'il n'a jamais eu pour ce ptn d'entretien d'embauche et que finalement, ça s'est bien passé. Je t'aime tu sais.

...le rebours est parti, faites vos jeux.

Le Droit public des affaires de mrd m'attend, je suis incompétente je vous dis.



"Iris" - Boyz II Men

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